Intervention de Bilou - Prise de Kiruna

Pour ceux qui seraient passé à côté:

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Citation :: Tout commence à la lune 188, nous prenons conscience que notre heure est venue. Les yeux de l'Omni-Tsarine sont braqués sur nous. Nous, qui avons choisis d'adoptés le profil noble, nous qui voulons préserver la paix et la liberté.

La solution nous est apparue comme une évidence. Le Parti, quelque soit ses idées, sa "Doktrine", nous propose à tous une paix, une paix universelle. Tous unis sous leur banière. Ils se proposent de nous offrir ce que nos prédecesseurs n'ont pas sû nous donner. En suivant l'Omni-tsarine, la paix reviendra. C'est pour cela que nous choisissons de nous battre, pour cela que nous bravons les interdits. Même si beaucoup ne comprendront pas notre geste, peu importe, nous y croyons.

**Bilout3 et Enjolras surprirent Norbert Haim dans son bureau, il était en train de prévoir les productions à venir, pour la survie de son Camping, de son rêve. Loxodon venait de périr des mains des régulateurs. Nous voulions éviter que d'autres subissent le même sort, notre choix était fait.**

-"Oui, Bilout? Je peux faire quelque chose pour toi?"
-"Donne-moi les clefs du stock chef, je dois prendre deux, trois trucs."
-"Dis-moi ce que tu veux, et je te les donne, tu sais bien qu'on marche comme ça, depuis le temps que t'es ici.", Norbert remarqua la présence d'Enjolras pour la première fois.
-"Heu ouais ouais, bon files-les clefs ou je les prends moi-même!", aucune violence, aucune animosité dans ces mots, juste une profonde conviction.

**Norbert n'avait pas réagit assez rapidement, déjà Enjolras lui plaquait la tête sur le bureau. Une rapide clef de bras, une pression légère et le chef de la communauté tomba inconscient sur le sol. Bilout3 s'approcha, se saisit des clefs et fît route vers le stock.
Devant la bâtisse l'attendait fêbrilement, Incipit et Elendil. La porte s'ouvrit, laissant place au pillage... Non, rien ne fût pris que le nécessaire, les mousquets, la poudre, des vivres, et la seule arme à feu que possédait le Camping.
Dans un joyeux boxon, la petite troupe quitta le campement endormi. Direction, le nord, Kiruna Fjäll, personne parmis le groupe ni avait encore mis les pieds. Mais bientôt, très bientôt...

Dès la lune suivante, la petite troupe était en vue des portes de la cité. Nous avions annoncé notre venue sous couvert d'une fuite devant les néo-bolchéviks. Aveuglé par la peur, ce benêt de juge Mac Lipton, nous fît savoir qu'il nous attendait, et que les portes resteraient ouvertes à tous les campeurs en fuite. Mais quels campeurs? Tous ignoraient la menace qui pesait sur eux.
Le groupe fît donc mouvement vers la ville minière. On fît une halte à quelques lieux de la cité, pour se préparer à la bataille. Les mines étaient grises, du regret?**

-"Vous en faîtes une tête! Vous avez des remords?", demanda Bilout3.
-"Nous sommes les PIONS de Catherine...", répondit Incipit d'un ton rageur.
-"Mais t'es folle? On en a déjà parlé, y'a que les bolchos qui peuvent imposer une paix globale. Sans déchirement interne. Même les Echossais se déchirent entre eux! Alors qu'ils prétendent s'entendre!"
-"Hein? Oh non, je voulais dire, je réfléchis à un nom. PIONS, Partisans de l'Intervention et de l'Occupation du Nord-Sylver."
-"Classe, ça me botte!"

**On s'équipa, les armes chargées, on fît tourner une bouteille de Vodka pour se donner du courage. Nous n'avions jamais pris part à un combat, ça allait être notre première bataille. Peut-être allait-on devoir prendre la vie d'autre personne...
En s'approchant de la ville, nous aperçûmes la vigie, avec un arc. Elle nous jetta un oeil sans prêter grande attention. Ils avaient visiblement été avertis de notre arrivée prochaine. Nous pensions intérieurement que notre cause était juste même si notre comportement pouvait sembler être une trahison envers des voisins avec qui nous n'avions aucun contact.
Notre arrivée devant la porte fût saluer par le Baron Cruel, un gros homme se déplaçant de manière malhabile. Il s'apprêtait à nous ouvrir la porte quand une détonation retentit, Elendil venait d'ouvrir le feu. Sans raison apparente, il avait tiré sur Arne, posté en haut des fragiles remparts.
Cruel resta un moment figé, puis essaya de saisir son arc et une flèche à armer. Mais, nous étions plus rapides, mieux entrainés, déjà nous avions sortis nos armes, et commencions à arroser la zone. C'est là que notre innexpérience apparut dans toute sa splendeur. Mac Lipton s'en rendit compte et commenca à organiser une riposte.
Nous étions mieux armés, mieux entrainés, ils étaient acculés, surpris, désenparrés, mais quelle hargne, quel courage. Destabilisés, nous avons choisis la retraite. Il nous fallait contacter les troupes néo-bolchéviks, leur faire part de notre déconvenue.**

-"On s'arrache les enfants, on reviendra plus tard!", dit Bilout3 en lançant un regard déçu sur les murailles de Kiruna et ses défenseurs, qui malgré toutes probabilités avaient tenus leur communauté au péril de leurs vies.